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    Sommaire

    Comment bien nourrir son bébé ?

    cuisine bio

    1/ Pourquoi allaiter? 
    2/ Où trouver un accompagnement ?
    3/ Quelles sont les alternatives au lait de maman ?
    4/ Que penser du lait de vache ?
    5/ Quand et comment diversifier la nourriture ?
    6/ Peut-on manger bio à tout âge ?
    7/ Comment s’y retrouver dans les labels ?
    8/ Pourquoi privilégier le local et de saison ?
    9/ Qu’est-ce qu’une AMAP ?
    10/ La viande est-elle une nécessité ?
    11/ Comment transmettre le plaisir de la table ?
    12/ Comment organiser un anniversaire écolo-rigolo ?

    Nous sommes ce que nous mangeons. Face à la vision d’horreur de notre progéniture transformée en hamburger ou en biscuit saupoudré de conservateurs, il faut réagir. En retrouvant les bons basiques, l’alimentation redevient ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : saine et festive ! Et c’est tant mieux car les études ayant passé nos caddies au crible sont formelles : les aliments bruts (fruits et légumes frais, viande et poisson…) représentent 20 % de nos achats alimentaires. Le reste ? Des produits industriels, qui devraient pourtant rester l’exception pour les petits comme pour les grands. Et la question se pose d’autant plus pour les nourrissons.


    1/ Pourquoi allaiter? 

    Sur le plan strict de la santé de l’enfant et de sa maman, on le sait :

    • l’allaitement n’a que des avantages,
    • ce lait est parfaitement adapté aux besoins de l’enfant,
    • il est toujours prêt à être consommé et à bonne température,
    • il protège bébé en lui apportant des anticorps, et
    • ce lait l’initie en douceur aux goûts des aliments mangés par maman.
    • Pour la mère, grâce à des sécrétions d’hormones, l’allaitement permet une meilleure récupération après l’accouchement.

    L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande ainsi un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois et partiel jusqu’à 2 ans. Horaires, fréquences, quantités… il s’agit de trouver l’équilibre entre les besoins de bébé et les envies de maman, de manière souple et sans dogmatisme.

    Mais dans une société où le sein est avant tout un organe érotique, où les mères reprennent le travail après 10 semaines, l’allaitement peut relever du parcours du combattant. Et puis il y a aussi les mamans qui n’ont pas envie d’allaiter. Un choix personnel qui se respecte.

    Autant de circonstances qui mettent la France à l’avant-dernière place en matière d’allaitement (source : OMS). Selon les chiffres du ministère de la Santé, en 2003, 56 % des femmes allaitaient exclusivement à la sortie de la maternité (elles étaient 45 % en 1998). Après 8 semaines, ce chiffre tombe à 42 %. À titre de comparaison, en Norvège, les mamans sont 86 % à allaiter à 3 mois…


    2/ Où trouver un accompagnement ?

    On n’a pas toujours la chance d’avoir autour de soi des amies qui donneront le bon conseil au bon moment. Pour réagir face aux petits maux de l’allaitement, trouver son rythme, allaiter des jumeaux, les correspondantes de la Leche League ou de Solidarilait sont là ! Mamans elles-mêmes, elles ont mené avec succès leurs allaitements et se sont formées pour répondre aux mamans en détresse. Bien sûr, chaque maman devra veiller à trouver une correspondante en accord avec ses choix propres.

    En savoir + :
    www.lllfrance.org
    www.solidarilait.org


    3/ Quelles sont les alternatives au lait de maman ?

    Le sevrage ne se mène pas de la même manière à 2, 6 ou 18 mois. Avant 6 mois, il s’agit de remplacer du lait… par du lait. Mais lequel ?

    • Le lait de vache, considéré comme l’aliment de base des enfants, pose de plus en plus de questions.
    • Le lait de jument, très proche du lait maternel, contribue à renforcer les défenses naturelles de bébé mais demeure difficile à trouver.
    • Le lait de chèvre est également très bien supporté par les enfants, même ceux qui sont allergiques au lait de vache.
    • Dans le rayon « lait en poudre », on ne trouvera que du lait de vache. A minima, on optera évidemment pour la version biologique.
    • Les laits végétaux (soja, amande, riz…) peuvent être proposés comme laits de complément.


    4/ Que penser du lait de vache ?

    Interview : Anne Laroche, Nutritionniste et auteur du livre Lait de vache, blancheur trompeuse, Éd. Jouvence.

    Le lait est habituellement considéré comme un aliment de base de l’enfant or on parle de plus en plus de ses méfaits. Quels sont-ils ?
    Le lait est un aliment destiné au veau, donc non spécifique à l’homme. D’ailleurs, quand l’enfant consomme du lait de vache pour la première fois, les perturbations sont immédiates : selles claires, nausées, vomissements et parfois des réactions cutanées. Si l’enfant finit par s’adapter, le terrain est en revanche fragilisé. L’encrassement tissulaire se manifeste aussi par des inflammations de la sphère ORL. De plus, après 3 ans, l’enfant ne fabrique plus de réinine qui lui permet de digérer le lait. À la clé, gaz et ballonnements.

    Un enfant peut-il se passer de produits laitiers ? Et le calcium ?
    Bien sûr que oui. Si le lait de vache est très riche en calcium, il est pauvre en vitamine D qui permet de le fixer. Mieux vaut privilégier d’autres aliments.

    Quelles sont les alternatives ?
    La plus simple : les laits végétaux. Le lait de soja n’est pas la panacée mais un mélange amande/riz est parfaitement adapté aux enfants. Et sinon, pour les enfants plus grands, de nombreux végétaux comme le chou, le sésame, le navet, l’amande… assurent un apport en calcium suffisant pour petits et grands.

    Comment choisir un bon biberon ?
    Pour celles qui continuent un allaitement partiel, il peut être judicieux d’éviter le biberon, qui peut habituer bébé à du lait qui coule tout seul et l’inciter à oublier le sein. On préférera alors la tasse ou la cuillère. Si le biberon convient à la maman et à bébé, on pourra opter pour le verre ou le plastique, désormais sans bisphénol A.

    biberon


    5/ Quand et comment diversifier la nourriture ?

    Après quelques décennies de diversification précoce, pendant lesquelles on a proposé aux bébés des bouillies dès le 3e mois, les pédiatres font marche arrière. On reproche à cette pratique d’être liée au développement des allergies alimentaires. Mais alors, quand proposer à bébé sa première purée ?

    • Vers 6 mois, son système digestif est prêt à passer à des aliments solides. Mais s’il semble rassasié après la tétée ou le biberon, rien ne presse.
    • Si en revanche il montre des signes de curiosité à l’égard des aliments et qu’il semble « mâchouiller » tout ce qui passe à sa portée, l’heure est sans doute venue d’explorer de nouvelles contrées alimentaires !
    • Parmi les premiers aliments, on trouve les légumes réduits en purée ou en soupe, les purées de fruits et les céréales sans gluten mixées (riz, quinoa, millet, avoine, orge, maïs…).
    • On introduira un seul aliment à la fois pour s’assurer qu’il est bien toléré et permettre à bébé d’apprivoiser de nouvelles saveurs.
    • Bien sûr, le sel, le sucre et les épices sont à éviter ainsi que tous les aliments de types « exotiques » qui ont plus de chances de déclencher des allergies.
    • En bref, chi va piano va sano : un individu a toute une vie pour découvrir les aliments et la première année ne doit pas être une course à la nouveauté.


    6/ Peut-on manger bio à tout âge ?

    L’arrivée d’un enfant dans la famille est souvent le moment pour les parents de s’interroger sur ce qui arrive dans leur assiette. Sans surprise, c’est donc aussi souvent à cette période que le bio fait son apparition dans la cuisine.
    Par principe de précaution, de nombreux parents font confiance aux garanties des aliments bio, d’autant plus qu’ils présentent en général des apports nutritionnels plus intéressants (plus riches en vitamines, anti-oxydants et moins riches en eau).

    cuisine bio

    Et c’est une bonne nouvelle, car selon une étude, il y a six fois moins de résidus de pesticides présents dans l’organisme d’un enfant nourri au bio ! C’est le joli résultat d’une étude menée sur les enfants de 2 à 4 ans nourris en bio par rapport à leurs camarades nourris en conventionnel (étude parue en 2002 dans Health Perspect).


    7/ Comment s’y retrouver dans les labels ?

    AB
    AB garantit une culture sans engrais ni pesticides de synthèse et l’absence de traitements après récolte comme l’irradiation. Les animaux sont élevés dans le respect du bien-être animal et sans antibiotiques. Les produits transformés doivent contenir au moins 95 % d’ingrédients d’origine biologique. Le respect du cahier des charges est contrôlé chaque année par des organismes indépendants.
    Agriculture raisonnée
    Le principe est simple : on utilise des produits phytosanitaires lorsque c’est vraiment nécessaire. L’appréciation tout à fait subjective de cette nécessité est laissée à l’agriculteur.

    Parmi les consommateurs acheteurs de produits bio, 96 % le font pour préserver leur santé et 92 % pour être certains que les produits sont sains (baromètre 2007 de l’Agence Bio). En plus de l’impact sanitaire certes déterminant, l’impact du bio sur la planète est moindre : 20 % d’énergie consommée en moins et 30 % d’émissions de gaz à effet de serre en moins (source : IFEN 2004 cité dans « Achetons responsable ! »).


    8/ Pourquoi privilégier le local et de saison ?

    Des tomates d’Espagne, des pommes du Chili, de l’agneau de Nouvelle-Zélande… Plusieurs études ont montré qu’un repas moyen parcourt environ 3 000 km avant d’arriver sur la table familiale (source www.mescoursespourlaplanete.com). On peut sans peine privilégier les aliments produits localement et – ce qui en découle presque inévitablement – de saison.
    Pourquoi ne pas aménager un potager, bio bien sûr ! Et si l’on vit en appartement, les jardins partagés permettent aux petits comme aux grands de découvrir le plaisir de voir pousser ses tomates. Et si l’on ne se sent pas l’âme d’un jardinier, il reste les fermes cueillettes ou les AMAP (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne).


    9/ Qu’est-ce qu’une AMAP ?

    Une AMAP fournit des paniers de fruits et de légumes frais à des particuliers. En prenant un abonnement auprès d’un agriculteur en AMAP (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne), non seulement on lui permet de sécuriser ses revenus et on participe au maintien de la vie rurale, mais on dispose aussi d’un panier de légumes frais, de saison, cultivés localement, dont on connaît les conditions de production. Mieux encore, on dispose d’une voix pour décider quelles doivent être les cultures de l’année suivante et, parfois même, on peut donner un coup de main sur certains travaux des champs.


    10/ La viande est-elle une nécessité ?

    Quelques repères :

    • On estime que l’élevage mondial émet 10 % des gaz à effet de serre.
    • Pour obtenir 1 kg de viande de bœuf, il faut 10 kg de céréales et 15 000 l d’eau.

    Bref, la viande n’est pas tendre avec la planète. Elle ne l’est pas non plus avec notre santé puisque notre surconsommation de viande va de pair avec l’explosion des maladies cardiovasculaires et de l’obésité.

    • On peut simplement réduire sa consommation de viande et n’en manger que 2 à 3 fois par semaine.
    • Pour information, les 8 acides aminés essentiels – composants des protéines – qui se trouvent dans la viande sont présents dans bien d’autres aliments.
    • Le poisson et les œufs bien sûr, mais pas seulement.
    • Le mélange céréales et légumineuses, à raison de 3 pour 1, assure un apport équilibré en protéines.


    11/ Comment transmettre le plaisir de la table ?

    Apprendre à un enfant à bien se nourrir, ce n’est pas seulement lui apporter tous les glucides, protides, lipides, vitamines et minéraux nécessaires. C’est aussi et surtout lui apprendre le plaisir du goût et du repas partagé. Comment faire en pratique ?

    • La préparation des repas peut être un moment de partage, de complicité, où l’on fait ensemble la cuisine.
    • Ces moments constituent également des occasions toutes trouvées pour raconter l’histoire des produits. Comme retracer l’aventure  du chocolat depuis la fève jusqu’à la tablette ou s’interroger sur l’origine du pain ou du fromage…
    • Quelques astuces qui peuvent permettre de passer la période de néophobie alimentaire, entre 2 et 10 ans, avec moins de difficultés.


    12/ Comment organiser un anniversaire écolo-rigolo ?

    Pas de panique, une fête peut être bio et très amusante pour les enfants. Quelques bonnes idées à piocher :

    • Les bonbons existent désormais en bio.
    • Pour les boissons, les jus de fruits bio sont délicieux et les sirops à base d’arômes naturels aux couleurs étonnantes réjouiront les enfants.
    • La vaisselle et les nappes peuvent être choisies dans des tons pleins d’énergie, sans nécessairement être jetables. Les inconditionnels du jetable pourront se rabattre sur de la vaisselle biodégradable et compostable.
    • Pour la déco, les ballons 100 % biodégradables, ça existe ! (www.escarboucle.com)
    • Enfin, pour les bougies, on privilégiera les cires végétales. Évidemment, pour être écolo jusqu’au bout, on enverra les invitations par e-mail…

     

    En savoir +

    À LIRE
    L’allaitement, Dr Marie Thirion Éd. Albin Michel.
    Toutes les questions sur l’allaitement trouvent ici une réponse. Un ouvrage incontournable.

    Manger bio, c’est pas du luxe, de Lylian Le Goff, Éd. Terre Vivante.

    Mon bébé bio, de Ralf Moll et Ute Schain-Emmerich, Éd. Terre Vivante.
    Un guide pratique de l’alimentation naturelle de la maman pendant la grossesse et l’allaitement, et du bébé jusqu’à la diversification.

    Le jardin bio c’est rigolo, d’Éric Prédine, Éd. Terre Vivante.
    Un guide pratique destiné aux enfants depuis le choix du terrain jusqu’à la récolte en passant par le compost et la rotation des cultures.

    À VOIR
    Nos enfants nous accuseront, un documentaire positif de Jean-Paul Jaud qui retrace l’aventure incroyable de parents mettant en place une cantine bio dans leur village.

    contacts 
    Une cantine bio, ce centre d’initiatives dans le Gard accompagne tous ceux qui veulent mettre en place une cantine bio, depuis les recettes qui permettent de tenir un budget jusqu’à la liste de producteurs.
    > www.unplusbio.org

    Les Jardins de Cocagne
    Ce réseau de jardins qui fonctionnent sur le principe de l’abonnement est cultivé en bio par des travailleurs en réinsertion. Quand la consom’action rejoint l’économie solidaire…
    > www.reseaucocagne.asso.fr

    Textes extraits de Mon enfant et moi, de la collection Et si on vivait autrement ?, aux éditions Plume de carotte pour Nature & Découvertes.