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    Sommaire

    Comprendre et prévoir les phénomènes météo

    Qu’est-ce que la météorologie ?
    La météorologie repose sur l’observation des gaz de l’atmosphère, de leurs changements d’état et de leurs mouvements. Pour réaliser des prévisions météorologiques, il faut mesurer la pression, relever la température, évaluer l’hygrométrie et étudier le vent.

    Comment mesure-t-on la pression ?
    La pression correspond aux variations du poids de l’air en un lieu et une altitude donnés. La pression est un indicateur de l’évolution du temps : au-dessous de 1 015 hPa, il s’agit d’une dépression, le temps est humide ; au-dessus de 1 015 hPa, il s’agit d’un anticyclone, le temps est beau et sec. Le poids de l’air s’exprime en hectopascal (hPa), bien que l’échelle au mercure (mmHg) figure encore sur les appareils mécaniques.
    L’instrument de mesure de la pression atmosphérique est le baromètre. Il existe deux types de baromètres : le baromètre à liquide ou baromètre de Torricelli, qui est basé sur l’équilibre des forces entre le poids de l’air et celui du mercure, et le baromètre anéroïde qui fonctionne grâce aux déformations élastiques d’une ou de plusieurs capsules sous l’influence du vide. Il existe également des baromètres enregistreurs qui inscrivent sur une feuille les variations de pression hebdomadaires et des baromètres électroniques qui mémorisent les pressions à des périodes définies.
    Comment interpréter les variations de pression ? Plus que la valeur de la pression atmosphérique, ce sont les variations de pression qui vous permettront de prévoir le temps : une pression constante est signe de beau temps ; une hausse rapide de la pression après un temps instable n’indique qu’une amélioration passagère ; et une forte pression n’entraîne pas forcément un temps ensoleillé, cela donne uniquement la tendance pour 24 heures.

    Comment bien mesurer la pression atmosphérique ?
    Pour les baromètres de Torricelli et anéroïde, relevez la pression une fois par jour, toujours à la même heure pour pouvoir analyser l’évolution.
    Pour étalonner votre baromètre, appelez la météo départementale (cf. Contacts utiles), la mairie de votre commune ou l’aéroport le plus proche : ils vous donneront la pression atmosphérique exacte.
    - Si vous avez un baromètre anéroïde, réglez-le à l’aide d’un petit tournevis : tournez la vis au dos de votre instrument jusqu’à ce que l’aiguille indique la valeur désirée. Enfin, tapotez doucement le verre de l’instrument.
    - Si vous avez un baromètre de Torricelli, mettez-le en marche et attendez que le mercure monte. Puis, glissez le capillaire jusqu’à ce que le mercure indique la valeur du jour.

    Pression et altitude
    L’altitude influence fortement la pression atmosphérique : tous les 8 mètres, la pression augmente d’1 hectopascal. Si vous connaissez la pression atmosphérique par rapport au niveau de la mer, vous pouvez calculer avec précision la pression pour n’importe quelle altitude.

    Vérifier le bon fonctionnement du baromètre
    Pour vérifier que votre baromètre fonctionne, mettez-le dans un sac en plastique transparent puis gonflez le sac comme un ballon : en le comprimant légèrement, vous constaterez que l’aiguille bouge, preuve que votre baromètre fonctionne. Si l’aiguille ne bouge pas, il faut procéder à un nouvel étalonnage.

    Comment mesure-t-on la température ?
    Elle dépend de l’exposition au rayonnement solaire qui entraîne des changements d’état des masses d’air et des masses d’eau. L’unité de mesure officielle est le degré Celsius : au niveau de la mer, à O°C, la glace fond et à 100°C, l’eau bout.
    Il existe trois instruments de mesure de la température : le thermomètre qui mesure la température à un instant t, le thermographe qui donne une courbe d’évolution de la température et le thermo mini-maxi qui évalue l’amplitude thermique. Il existe trois types de thermomètres : le thermomètre à liquide, le thermomètre à aiguille fonctionnant grâce à un ressort et le thermomètre électronique utilisant les propriétés électriques des métaux et permettant de relever la température simultanément dans des lieux différents.
    Le thermomètre, étalonné en usine, ne nécessite aucun réglage. Pour bien mesurer la température, installez sur du gazon, à 1,50 m du sol, un abri blanc, bien ventilé, disposant d’une ouverture au nord.

    Comment mesurer l’hygrométrie ?
    Il s’agit de la quantité d’eau contenue dans l’air. Elle s’exprime en pourcentage d’humidité. Au-dessus de 60 %, l’air est trop humide ; au-dessous de 40 %, l’air est trop sec.
    Le taux d’humidité de l’air se mesure à l’aide d’un hygromètre. La plupart des hygromètres sont basés sur l’action de deux métaux hygroscopiques qui se dilatent ou se rétrécissent sous l’influence de l’humidité. Les hygromètres les plus précis sont ceux qui fonctionnent grâce à un cheveu naturel ou synthétique. L’hygromètre est un instrument qui demande des réglages réguliers. Pour l’étalonner, enveloppez-le dans un linge humide (trempé dans l’eau chaude et bien essoré), puis attendez 30 minutes. Ensuite, à l’aide d’un petit tournevis plat, poussez la patte du support en laiton au dos de l’instrument et réglez l’aiguille sur 95 %. Pour garantir le bon fonctionnement de votre hygromètre, évitez de le disposer à proximité d’une source de chaleur ou d’une source d’eau.

    Comment étudier le vent ?
    Le vent correspond au mouvement horizontal de l’air résultant de la répartition des pressions atmosphériques à la surface du globe. Le vent est caractérisé par sa vitesse et sa direction. L’unité de mesure officielle de la vitesse du vent est le mètre par seconde mais son évaluation en kilomètre par heure est plus parlante. Les marins expriment la vitesse du vent en nœuds et ont recours à l’échelle de Beaufort. La vitesse du vent se mesure à l’aide d’un anémomètre : un axe relié à un compte-tours indique le chemin parcouru par le vent en un temps déterminé. Quant à la direction du vent, elle est indiquée par la girouette : la girouette est une plaque de métal qui, en tournant autour d’un axe vertical, indique par son orientation d’où vient le vent.
    Comment bien mesurer la vitesse et la direction du vent ?
    Pour éviter que le vent ne rencontre des obstacles, installez les instruments sur le toit de votre maison.

    Le saviez-vous ?
    L’auto-synchronisation
    Quant un appareil est radio-piloté, cela signifie qu’il est automatiquement synchronisé par fréquence radio à l’émetteur de Francfort. Cet émetteur est relié à une horloge atomique. Ainsi, l’heure est toujours exacte au millième de seconde près. Le changement d’heure en été et en hiver se fait également automatiquement.

    Lire une carte de front
    La carte de front est une photo satellite sur laquelle on superpose différents symboles :
    • les lignes blanches, appelées isobares, relient des points de pression atmosphérique égale, à un instant et à une altitude donnés ;
    • les chiffres en blanc indiquent la pression atmosphérique qui est la même sur toute la ligne isobare ;
    • les lignes blanches plus épaisses délimitent les fronts ;
    • les lignes bleues représentent les fronts froids ;
    • les lignes rouges représentent les fronts chauds ;
    • les lignes mauves représentent les fronts occlus (air chaud mélangé à de l’air froid) ;
    • la lettre A en bleu indique la présence d’un anticyclone ;
    • la lettre D en rouge indique la présence d’une dépression.
    Analyser une carte de front
    Sur cette carte de front, les lignes isobares, plus ou moins resserrées, indiquent une pression atmosphérique qui est la même tout au long de cette ligne. Ces lignes isobares nous renseignent également sur la vitesse des vents : plus les lignes sont resserrées, plus le vent est fort.
    Certaines de ces lignes, plus épaisses, distinguent les fronts anticyclonaires des fronts dépressionnaires. Le front chaud correspond à la limite entre une masse d’air humide et chaud (une dépression) et une masse d’air froid. On parle de front chaud, donc anticyclonaire, lorsque la masse d’air froid devance la masse d’air chaud. À l’inverse, on parle de front froid, donc dépressionnaire, lorsque la masse d’air froid, sèche et calme (un anticyclone), est devancée par la masse d’air chaud.
    L’anticyclone est une zone de hautes pressions atmosphériques : plus on s’approche de son centre, plus la pression augmente. Les vents tournent, autour des anticyclones, dans le sens des aiguilles d’une montre, dans l’hémisphère nord et en sens inverse, dans l’hémisphère sud. L’anticyclone est porteur de beau temps, ce qui n’exclut pas des orages locaux en été et des nuages bas et du brouillard en hiver. À l’inverse, la dépression, zone de basses pressions atmosphériques, présage un mauvais temps.

    À tout moment, où que vous habitiez et où que vous alliez, consultez les prévisions météo de votre commune pour les 7 prochains jours (36 000 communes françaises sont disponibles) :

    • par téléphone : 0 899 700 526 (1,35 € l’appel puis 0,34 €/min)
    • sur minitel : 36 15 LACHAINEMETEO (0,34 €/ min)
    • sur internet : www.lachainemeteo.com (0,34 €/min)

    CONSEILS d’expert
    Le saviez-vous ?
    Le site le plus froid du globe est Vostok en Antarctique : en 1983, la température est descendue jusqu’à -89°C. Quant à l’endroit le plus chaud de la planète, il se situe à Dallol en Éthiopie où la température moyenne annuelle est de 34°C. C’est la Lybie qui détient le record historique de chaleur : en 1922, le mercure est monté à 58°C à l’ombre ! Et c’est à Hawaï qu’il pleut le plus dans l’année : le mont Walaleale endure plus de 350 jours de pluie par an ! À l’inverse, la ville la plus ensoleillée est Yuma en Arizona où le soleil brille en moyenne plus de 4 400 heures par an. Alors que les Parisiens ne jouissent que de 1 800 heures ensoleillées par an…

    Ni trop sec, ni trop humide
    Pour le confort et le bien-être, le taux d’humidité de l’air ambiant dans la maison doit être compris entre 40 et 50 %. Quelques solutions pour moduler l’hygrométrie de son intérieur…
    Qu’entend-on au juste par hygrométrie ? L’hygrométrie correspond à la quantité de vapeur d’eau présente dans l’air : il s’agit du taux d’humidité relative qui s’exprime en pourcentage. Ainsi, au-dessus de 60 %, l’air est trop humide, tandis qu’au-dessous de 40%,un humidificateur est nécessaire… Trop sec, l’air agresse les muqueuses nasales et irrite les voies respiratoires. Le manque de ventilation, le chauffage et la climatisation assèchent l’air ambiant. Ainsi, il est fréquent en hiver, dans les maisons trop chauffées et peu aérées, de voir le taux d’humidité chuter. Dans ce cas, il est conseillé d’utiliser un humidificateur à air chaud pour la chambre de bébé, l’air chaud et humide aidant à respirer, et un humidificateur à air froid pour les pièces à vivre pour que les plantes ne fassent plus grise mine… Il faut savoir que chacun d’entre nous rejette deux litres d’eau par jour sous forme de vapeur, en respirant et en transpirant mais aussi en cuisinant, en faisant sécher son linge, en prenant une douche. Au-dessus d’un taux d’humidité de 50 %, l’air chargé en vapeur d’eau se condense sur les surfaces froides (papier peint, encadrement de fenêtre), créant un environnement favorable à la prolifération des moisissures et des acariens, sans oublier le formaldéhyde qui se diffuse plus vite dans un air humide… La solution pour éviter l’apparition de moisissures et la multiplication des acariens? Renouveler l’air de la maison, tous les jours, toute l’année, à raison de quinze minutes matin et soir, pas davantage en hiver car on risque de refroidir les murs. On peut aussi adopter quelques réflexes pour que le taux d’humidité ne monte pas en flèche : garder le couvercle sur les casseroles, ouvrir la fenêtre en cuisinant et après la douche, sécher le linge si possible à l’extérieur ou dans un local bien aéré, éviter l’utilisation de chauffage d’appoint à pétrole, laisser un espace entre les meubles et les murs pour permettre une circulation d’air et faire sécher le bois à l’extérieur de la maison.

    PRÉVOIR LE TEMPS EN OBSERVANT LA NATURE
    Difficile de prévoir le temps ? Oui, et pourtant il suffit bien souvent d’ouvrir grands les yeux et les oreilles pour guetter un changement de temps. Car la nature, les plantes, les animaux, les nuages, nous apportent une foule d’indices sur le temps à venir. Voici quelques clés et dictons pour savoir les interpréter…
    OBSERVER LE CIEL…
    Il fera beau si :
    - les traînées de condensation des avions se résorbent facilement,
    - de petits cumulus apparaissent en fin de matinée ou se forment dans l’après-midi. …Et selon le dicton: “Arc-en-ciel du soir fait beau temps prévoir”.
    Le temps va se dégrader si :
    - les petits nuages se teintent de rouge ou de mauve au coucher du Soleil,
    - la Lune s’entoure d’un anneau ou joue à cache-cache avec les nuages. … Et selon le dicton: “Rosée du soir, il va pleuvoir”.
    Gare aux orages si :
    - de gros nuages noirs ou gris s’assemblent par nappes,
    - la nuit est chaude sans dépôt de rosée. … Et selon le dicton : “Nuages en griffe, pluie prochaine”.
    ÉCOUTER ET REGARDER LA NATURE…
    Observer les insectes : si les fourmis se déplacent à la queue leu leu, c’est signe de mauvais temps; si les moucherons deviennent nombreux, c’est que l’orage approche ; à l’inverse, si les coccinelles abondent et si les araignées tissent leur toile, c’est que le beau temps s’installe!
    Espionner les plantes : la pluie n’est pas loin si liseron, chardon, pimprenelle et mouron referment leurs pétales, si les feuilles de laitue s’épanouissent et si les pommes de pin resserrent leurs écailles.
    Surveiller les animaux domestiques : si votre chat passe sa patte derrière l’oreille ou que votre cheval renifle, cela présage d’un mauvais temps ; si votre chien se roule sur le dos, c’est que le vent va se lever ; et si votre animal devient nerveux, c’est que l’orage n’est pas loin!
    Être à l’écoute de sa maison : lorsque le temps est sur le point de se dégrader, le pain devient mou, les salières se bouchent, les carrelages lavés sèchent difficilement, les parquets craquent et les tiroirs se bloquent.

    Bien disposer le capteur
    Le capteur, ou sonde, est un instrument permettant de relever la température et/ou l’hygrométrie. Pensez à toujours mettre les piles dans le capteur avant de les disposer dans l’unité centrale. N’utilisez pas de piles rechargeables car elles sont sensibles au froid et aux variations de temps. Pour bénéficier d’un fonctionnement optimal de votre capteur, évitez de le placer directement sur un mur : installez-le à l’ombre, à 1,50 m du sol en l’exposant au nord.

    L’auto-synchronisation
    Quand un appareil est radio-piloté, cela signifie qu’il est automatiquement synchronisé par fréquence radio à l’émetteur de Francfort. Cet émetteur est relié à une horloge atomique. Ainsi, l’heure est toujours exacte au millième de seconde près. Le changement d’heure en été et en hiver se fait également automatiquement.

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