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    Sommaire

    Histoire des techniques agricoles

    À ses débuts l’agriculteur utilise très peu d’outils (un simple bâton à fouir) et travaille peu les sols. Dans l’Antiquité, on commence à travailler le sol grâce à l’araire et on pratique l’assolement biennal : la moitié des terres est en jachère pendant que l’autre permet des cultures d’hiver, comme le blé. Au Moyen Âge, de nouvelles techniques permettent une première révolution agricole : généralisation de la charrue tirée par un cheval (qui permet un travail plus approfondi du sol), et pratique des cultures triennales (1/3 des terres en jachère, 1/3 des terres avec semis d’hiver : blé et 1/3 avec semis de printemps : orge). La production agricole augmente de 50 %, mais les disettes et famines restent fréquentes.

    Entretien de la biodiversité et échanges de graines
    Les paysans ont toujours « élevé » et créé de la biodiversité en prenant soin de leurs cultures. Elles se sont ainsi adaptées au terroir : aux particularités du sol et du climat régional… De plus, l’habitude d’échanger une partie des graines entre paysans a maintenu une biodiversité importante de leurs cultures.

    Le danger des OGM
    Le colza OGM est doté d’un gène qui lui permet de résister à l’herbicide répandu dans les champs pour éliminer les « mauvaises herbes » de ces cultures (moutarde, roquette et ravenelle). Or certaines études ont montré que ces mauvaises herbes pouvaient acquérir ce gène de résistance et devenir des hybrides potentiellement dangereux (l’herbicide concerné ne pouvant plus agir sur elles). De plus, la transmission des caractères des OGM aux plantes sauvages représente une menace pour la biodiversité.

    Les OGM
    Cette technique permet d’introduire chez des plantes (par exemple) des gènes et donc des qualités qu’elles ne possèdent pas naturellement : tolérance à un herbicide, meilleure qualité nutritionnelle, résistance à la sécheresse, etc. En 2006, le soja, le maïs, le coton et le colza génétiquement modifiés ont représenté 99 % des surfaces OGM cultivées dans le monde. Mais les problèmes liés à ces cultures en plein champ sont multiples : elles provoquent la contamination génétique des cultures biologiques voisines et détériorent la situation des petits paysans des pays pauvres liés au semencier. C’est ainsi que de nombreux paysans, en Inde, se sont endettés pour acheter des semences OGM beaucoup plus chères que les variétés traditionnelles. En cas de mauvaise récolte, ils ont toutes les difficultés à survivre, et des milliers d’entre eux se sont déjà suicidés ! Pourquoi Vandana Shiva, prix Nobel alternatif, mène un combat contre les OGM, la privatisation du vivant, et pour la défense des petits paysans indiens.

    Très peu de céréales nourrissent l’humanité
    Une centaine de plantes sont cultivées par l’agriculture au niveau mondial mais 75 % de la nourriture végétale consommée par les humains provient de 7 espèces seulement : le blé, le riz, le maïs, la pomme de terre, l’orge, la patate douce et le manioc.

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