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    Sommaire

    Viande et produits laitiers

    • Le 23 septembre 2008 : le « jour du dépassement »
    Les créateurs du concept d’empreinte écologique ont calculé qu’il faut aujourd’hui 1 an et 4 mois à notre planète pour produire ce que l’humanité consomme en 1 an seulement ! Si bien qu’à partir du « jour du dépassement », et jusqu’à la fin de l’année, nous entamons un capital emprunté à nos enfants. L’élevage intensif participe à cette consommation excessive de ressources, en entraînant une augmentation de l’érosion et une perte dramatique des sols. La Chine, par exemple, compte 117 millions de bovins et 256 millions de chèvres et moutons alors que les États-Unis n’en possèdent respectivement que 100 et 9 millions pour une surface équivalente. Ces animaux ravagent la végétation et mettent la terre à nu : elle est alors emportée par les vents.

    À consulter
    La planète entière pourrait-elle manger bio ? sur le blog de J.-M. Jancovici.
    www.manicore.com/documentation/manger_bio.html

    Bon marché et bio ?
    En mangeant de la viande moins souvent, il est possible, à budget constant, de la payer un peu plus cher pour acheter une viande bio (ne contenant ni antibiotiques ni hormones). Les gros mangeurs de viande peuvent aussi choisir des morceaux bio moins nobles, qu’il suffit de faire cuire plus longtemps (comme le collier ou la joue). Tout en se souvenant qu’une alimentation moins carnée est bénéfique pour la santé : une consommation de viande rouge et de préparation carnée supérieure à 160 g par jour est associée à un risque accru de cancer du côlon.

    • Consommation de viande : ça chauffe pour la biodiversité !
    Il faut beaucoup de céréales pour nourrir les 15 milliards d’animaux d’élevage de la planète : 50 kilos pour produire 1 seul kilo de bœuf. Ces cultures intensives sont très coûteuses en eau, engrais, pesticides et donc en gaz à effet de serre (GES). Cependant, l’impact de la production des différents types de viandes dans le réchauffement climatique n’est pas le même : la production d’1 kilo de veau est responsable de l’émission de 13,6 kg d’équivalent carbone, le bœuf de 4,4 kg, le porc 1,1 et le poulet 0,7.

    Avec l’élevage biologique, les émissions par kilo sont diminuées de 30 % pour les viandes rouges à plus de 50 % pour les volailles. Seule une diminution de la consommation de viande permettra une importante diminution des GES et aura donc un effet bénéfique sur la biodiversité.

    • Élevage intensif et biodiversité
    L’élevage intensif nécessite beaucoup de terres, souvent gagnées sur les forêts dans les pays du Sud. En Amérique latine, d’anciennes forêts d’Amazonie ont été converties en pâturages (et comme les forêts tropicales renferment 50 % de la biodiversité mondiale, on imagine la perte d’espèces…). Ainsi, en Argentine, des milliers d’hectares sont monopolisés pour cultiver du soja OGM, destiné aux vaches européennes. Or ces cultures intensives, qui permettent de nourrir le bétail, entraînent une diminution de la faune du sol.

    Fromages : lait cru ou pasteurisé ? Au cours de la fabrication des fromages au lait cru, le lait n’est pas chauffé et conserve ainsi entièrement sa flore microbienne (200 espèces de bactéries, levures ou moisissures répertoriées). C’est cette diversité même qui est à l’origine du goût et de la texture du fromage au lait cru. En revanche, pour les fromages pasteurisés, le traitement thermique du lait entraîne son appauvrissement en micro-organismes.
    Il faut donc ensuite l’ensemencer avec des souches microbiennes sélectionnées (levains lactiques, moisissures) pour donner au fromage les caractéristiques de texture et de goût voulues. Les fromages industriels ont ainsi des saveurs identiques tout au long de l’année, alors que les fromages au lait cru, dont la biodiversité varie en fonction des saisons, n’ont jamais le même goût !

    à consulter
    Rien de personnel sur le blog de L’état de la planète magazine
    www.delaplanete.org/Rien-de-personnel.html

    Fromage, biodiversité et santé
    Les fromages au lait cru, qui possèdent des arômes uniques et changeants, sont ceux qui renferment la plus grande biodiversité. De plus, une étude récente a montré que les ferments lactiques qu’ils renferment permettent de reconstituer plus rapidement la flore intestinale après une prise d’antibiotiques !

    Acheter de la pêche durable
    Le Marine Stewardship Council (MSC) est un label qui garantit que le poisson a été pêché selon des directives strictes vérifiées par un organisme indépendant : ces techniques de pêche permettent la préservation des espèces marines, des milieux et de la biodiversité.
    Mais les petits pêcheurs sont aussi conscients du problème de la surpêche, ils emploient des techniques plus respectueuses de la ressource, comme des filets à gros maillage pour sélectionner les plus gros poissons et relâcher les petits. Acheter leur pêche c’est donc privilégier une pêche durable.

    L’élevage intensif nécessite beaucoup de terres, souvent gagnées sur les forêts dans les pays du Sud. En Amérique latine, d’anciennes forêts d’Amazonie ont été converties en pâturages (et comme les forêts tropicales renferment 50 % de la biodiversité mondiale, on imagine la perte d’espèces…). Ainsi, en Argentine, des milliers d’hectares sont monopolisés pour cultiver du soja OGM, destiné aux vaches européennes. Or ces cultures intensives, qui permettent de nourrir le bétail, entraînent une diminution de la faune du sol. L’élevage intensif nécessite beaucoup de terres, souvent gagnées sur les forêts. Fromages : lait cru ou pasteurisé ? Au cours de la fabrication des fromages au lait cru, le lait n’est pas chauffé et conserve ainsi entièrement sa flore microbienne (200 espèces de bactéries, levures ou moisissures répertoriées). C’est cette diversité même qui est à l’origine du goût et de la texture du fromage au lait cru. En revanche, pour les fromages pasteurisés, le traitement thermique du lait entraîne son appauvrissement en micro-organismes. Il faut donc ensuite l’ensemencer avec des souches microbiennes sélectionnées (levains lactiques, moisissures) pour donner au fromage les caractéristiques de texture et de goût voulues. Les fromages industriels ont ainsi des saveurs identiques tout au long de l’année, alors que les fromages au lait cru, dont la biodiversité varie en fonction des saisons, n’ont jamais le même goût ! Le traitement thermique du lait entraîne son appauvrissement en microorganismes.