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Pour mes meubles, je boycotte le bois illégal
Pourquoi chercher ailleurs ce que l’on a à portée de main ? Dans l’Hexagone, la forêt occupe plus du quart du territoire, offrant une multitude d’essences.
Pourtant, aujourd’hui, l’industrie du meuble aime glaner ses matières ailleurs, du côté de la Chine, de la Roumanie, de la Birmanie, de l’Indonésie, apportant dans nos salons teck, wengé et autres essences tropicales sans y être vraiment autorisée. Car le commerce du bois est loin d’être exemplaire. Selon la récente étude du WWF sur le sujet, le commerce du bois illégal représente 20 à 40 % de la production globale de bois. Et ces pratiques frauduleuses ne sont pas le seul fait des pays exotiques.
En Europe, 16 à 19 % du bois proviendrait de sources douteuses. Pour éviter encore un peu plus le carnage et la perte vertigineuse de biodiversité, on évite donc soigneusement de se meubler avec des essences qui ne sont pas de chez nous – le frêne c’est très joli aussi – et l’on recherche le label de bonne gestion des forêts FSC (liste des revendeurs FSC sur le site de Greenpeace www.greenpeace.fr/ecobois).
Lorsque l’on choisit son vaisselier ou son guéridon, il convient également de faire attention au bois aggloméré. Comme son nom l’indique, ce matériau très usité est constitué de particules de bois assemblées. Or le liant qui permet d’obtenir une planche qui ne part pas en miettes émet pendant des années du formaldéhyde reconnu cancérigène et des butylglycols, irritant les voies respiratoires.
Aussi et toujours dans le même esprit, il est souhaitable d’éviter les meubles en bois traité ou vernis, eux aussi responsables d’émanations toxiques.
À lire
Coaching écolo, Clara Delpas, Michel Reuss, Éd. Aubanel.
Neuf spécialistes nous livrent leurs conseils pour respecter la nature au quotidien.
À lire en priorité le chapitre « aménager sa maison ».Ça cartonne !
Linda de Suza peut remballer sa valise en carton. Pour être dans le coup aujourd’hui, il faut exhiber dans son entrée bien plus qu’un simple bagage cartonné.Travaillé, peint, agrémenté de 1 001 accessoires, le carton sait se changer en mobilier ultra branché. Consoles, tables, étagères, boîtes : les déclinaisons sont multiples. Éric Guiomar, fondateur de Bleuzen, a été l’un des premiers à travailler cette matière et la transformer en de somptueux meubles qui n’ont plus rien à voir avec les productions en papier mâché de notre enfance.
Comme il enseigne sa technique depuis 1993 au travers de stages et de formations, on trouve en France et à l’étranger (Québec, Brésil, Israël) de nombreux ateliers montés par ses disciples. Et sur le Net, pas mal de sites pour apprendre à faire soi-même sa production.Au final, sachant qu’une tonne de papier carton recyclé équivaut à 1,41 tonne de bois économisé, 48,20 m3 d’eau et 10,25 MWh d’énergie non consommés (volumes nécessaires pour créer une tonne de carton non-recyclé), l’heureuse initiative d’Éric mérite bien d’être plébiscitée. www.compagnie-bleuzen.com
Manifeste pour le bambou
• Il pousse jusqu’à 1 mètre par jour sans engrais ni pesticides.
• Il produit plus d’1/3 de plus d’oxygène qu’un arbre classique.
• Sa famille compte plus de 1 300 espèces différentes.
• Il permet de lutter contre l’érosion, vu que ses racines peuvent s’étendre sur des dizaines de kilomètres.
• Il peut servir de carburant.
• Il est utilisé pour les échafaudages de Shangai comme pour les porte-plume à l’encre de Chine.
• Il sert d’épurateur dans les stations de traitement des eaux naturelles.
• Il se mange, nous habille, décore.
• Bref, pour la maison, on adopte illico ce matériau super écolo.
www.ekobo.org