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Le bois super star
Le bois fait un très gros retour en force. Et dans la maison, c’est un peu le gendre idéal. On ne lui trouve aucun défaut. Les arbres absorbent du CO2 pendant leur croissance et luttent donc contre l’effet de serre, c’est un matériau résistant, très facilement recyclable, qui laisse respirer nos intérieurs… Bref, on l’adore, à condition qu’il provienne de forêts locales. Alors que les zones tropicales subissent une grave déforestation, les forêts européennes, en revanche, se portent fort bien : plus 13 millions d’hectares depuis quinze ans. Alors vous l’aurez compris, on choisit en priorité les essences locales (pin, mélèze, chêne, châtaignier, hêtre…).
Et si l’on craque pour du teck, du wengé ou de l’iroko venu d’Asie ou d’Afrique, on vérifie qu’il est estampillé FSC. Ce logo délivré par le Forest Stewardship Council atteste que le bois provient d’une forêt gérée durablement et selon des critères sociaux (respect des populations indigènes entre autres).
Pour éviter les formaldéhydes et autres COV, veillez à choisir du bois brut et regardez de près le traitement subi. Certaines essences, particulièrement résistantes, comme le chêne, le châtaignier, le mélèze ou le pin, peuvent s’en passer. Et c’est tant mieux car le lot commun des vernis et lasures contient des solvants (qui dégagent des COV, au risque de se répéter).
Pour éloigner insectes et champignons et protéger ses meubles ou sa charpente, on se tournera donc vers les recettes traditionnelles. L’huile de lin, la cire, le sel de bore (ou borax) sont efficaces.
Dans les magasins spécialisés, on trouve aussi des vernis et lasures à base d’ingrédients végétaux : des huiles de soja, de lin, résines naturelles estérifiées, extraits d’essence d’agrumes. Et même des vitrificateurs pour les parquets, composés de résines.
Quant à la cire d’abeille, on n’a rien trouvé de mieux pour raviver les teintes naturelles du bois. En prime, elle fait flotter un parfum de miel. Mmmh…
Un bois local pour tout
L’association Les amis de la Terre propose des informations très complètes pour guider les consommateurs dans leurs achats de bois responsables (les revendeurs responsables et ceux à éviter, les bons traitements…). Pour trouver le bois qu’il vous faut en fonction des différents usages (escaliers, terrasses, bardages, charpentes, etc.), allez jeter un coup d’œil à leur tableau.
Vous y apprendrez par exemple :
• Pour les parquets, il faut privilégier : chêne, charme, érable, frêne, hêtre, chêne, orme.
• Pour les lambris : pin maritime, douglas, épicéa, sapin, frêne, bouleau, chêne, châtaignier.
• Pour le mobilier de salle de bains : pin maritime, pin sylvestre, châtaignier.
Plus d’infos sur www.amisdelaterre.orgÀ consulter
www.maisons-bois.com
Le portail Internet de la maison en boisFaites-le vous-même : la peinture au fromage blanc
Faire de la peinture avec le contenu de son garde-manger, c’est possible, bon marché, un peu technique mais pas trop. Lisez plutôt cette recette divulguée par le WWF, réputée inratable et parfaite pour le bois : mélangez un tiers de fromage blanc et deux tiers de chaux aérienne. Ajoutez des pigments (naturels évidemment) et de l’eau. Le fromage blanc sert ici de liant, la caséine (protéine du lait) étant souvent utilisée dans les peintures naturelles. Choisissez-le à 0 %, car la graisse pourrait rendre votre peinture imperméable.Pour continuer cette tambouille de badigeon, rendez-vous sur le site www.espritcabane.com. Vous y trouverez des recettes de patine à l’huile d’olive, de lasure à la bière, de peinture au lait de chaux, à l’argile, au lait, à l’œuf, et même à la pomme de terre.
En prime, des conseils ultra précis pour répondre à tous les problèmes techniques et un forum très animé pour échanger tuyaux et angoisses existentielles du type « Puis-je obtenir un effet satiné ? », « Comment céruser un meuble de cuisine ? »…
Conservatoire des ocres
Ceux qui ont visité Roussillon, en Provence, et se sont roulés dans les dégradés d’ocres de ses carrières s’en souviendront toute leur vie (et leurs vêtements aussi). Ce village aux sables couleur de feu abrite le Conservatoire des ocres. On s’y rend pour tout savoir sur les pigments minéraux et végétaux (il y a aussi un jardin de plantes tinctoriales), pour s’y former aux enduits à la chaux ou à l’émaillage de la céramique, ou encore pour consulter la riche bibliothèque (composée de livres, d’échantillons de matériaux, d’œuvres d’artistes…) sur les couleurs et leur utilisation. Et on repart plein d’inspiration pour mettre des couleurs naturelles partout dans sa maison. www.okhra.com