Leurs inconvénients ?

Elles coûtent plus cher, entre 4 et 35 euros suivant les modèles et, selon le Centre de recherche et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques, ne seraient pas totalement inoffensives sur un plan sanitaire. Selon les experts, les champs détectés autour des LBC allumées atteignent, à 20 cm, entre 4 et 180 V/m (volt par mètre) pour des puissances allant de 11 à 20 Watts alors que la valeur à ne pas dépasser selon les normes européennes plafonne à 28 V/m. Aussi, mieux vaut prévenir que guérir et ne pas utiliser de lampe fluocompacte comme lampe de chevet (ailleurs cela ne pose pas de problème).
La parade pour lire sur l’oreiller ? Se tourner vers les LED, les diodes électroluminescentes qui battent tous les records écologiques : zéro matière toxique (contrairement aux LBC qui contiennent du mercure), consommation électrique proche du néant, aucune onde électromagnétique… Le seul hic, c’est qu’elles restent encore marginales sur le marché. Patience, elles devraient bientôt déferler sur les étals des magasins de bricolage.

À lire:
Passer à l’acte et faire les bons choix en matière d’énergie et d’habitat notamment : voilà ce que propose Claude-Marie Vadrot dans son guide pédagogique
Pensez durable, économisez, Éd. Hachette.

Interview :
Pierre Radanne, Ancien président de l’Ademe, consultant indépendant sur le changement climatique

Kyoto, Poznan, les États du monde se penchent sur les questions de réchauffement climatique. Les pays sont-ils les seuls à pouvoir répondre à cette urgence planétaire ?
Absolument pas, l’échelon individuel est aussi très important. Une famille française émet en moyenne 17 tonnes de gaz à effet de serre par an dont 50 % sont directement imputables aux actes de sa vie privée. C’est loin d’être négligeable : ses choix ont une incidence réelle sur le climat.
Sur quoi peut-elle agir ?
Logement, transports et alimentation sont les principaux postes qui font grimper la facture énergétique. Ils sont donc à réviser en priorité en laissant davantage sa voiture au garage, en consommant local et en isolant son
logement.
Si vous aviez 3 conseils à donner aux particuliers pour réduire la production de gaz à effet de serre de leur salon, ce serait…
D ’isoler correctement sa maison. Aujourd’hui 1/3 de la chaleur part par la toiture et 1/5 par les fenêtres. Les meilleures isolations se font à l’extérieur car elles empêchent l’hiver le froid de pénétrer et, l’été, la chaleur d’entrer ce qui en période de canicule est particulièrement appréciable.
Deuxièmement, il est important d’installer un bon système de régulation pour moduler la température intérieure en fonction des saisons et de l’occupation de la maison. Enfin, dès que possible, les particuliers doivent se tourner vers des modes de chauffage à haut rendement : bois, solaire, gaz et, surtout, éviter d’avoir recours au pétrole.