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Du naturel en veux-tu, en voilà
Quand on n’avait pas de pétrole, on avait des idées et on savait quand même aménager des maisons. Alors comment procéder sans matière synthétique issue des hydrocarbures ? Comme on a toujours fait : en allant piocher, avec mesure, dans la richesse formidable du monde végétal et minéral. Le bois, la pierre, la terre, les fibres végétales… Pas besoin d’aller chercher midi à quatorze heures, le mieux est de regarder tout d’abord près de chez soi. Quelles sont les traditions locales ? Les matériaux produits dans la région ? Ici des briques en terre crue, là une carrière de pierre, là-bas une fabrique de tomettes en terre cuite. Du sol au plafond, il y a toujours une bonne solution naturelle. Et ce, dans les magasins spécialisés, tout comme dans les grandes surfaces de bricolage. Pour nos pieds délicats, on a le choix entre les carreaux en terre, du parquet en bois, les fibres végétales (sisal, coco, joncs de mer…), les moquettes en laine ou en poil de chèvre, du linoléum (à base d’huile de lin, de résines naturelles, de farine de bois et de liège et coloré avec des pigments naturels, le tout reposant sur un une base en toile de jute)… Pour couvrir les murs, on aime les peintures naturelles (voir le paragraphe plus bas), les enduits en terre crue, ou même encore du bois sous forme de lattes, pourquoi pas ? Quant à ceux qui sont vraiment branchés déco, ils aimeront aussi s’inspirer de techniques venues d’ailleurs. Le tadelakt, l’enduit traditionnel des riads et hammams marocains, est ultra tendance dans les salles de bains et cuisines. Il est à base de chaux teintée dans la masse, lissée et polie au galet, pour un rendu très sophistiqué. Comme quoi, il n’est pas nécessaire de vivre dans une cabane en paille pour avoir une maison naturelle.
Interview : Amaury Gallon, Paysagiste, botaniste et fondateur des Jardins de Babylone, qui conçoit des jardins écologiques et des murs végétaux
En dehors de l’aspect ornemental, pourquoi installer un mur végétal chez soi ?
C’est un excellent dépolluant. Beaucoup de plantes sont par exemple capables d’absorber le formaldéhyde et le benzène, présents dans les colles. Nos intérieurs sont très secs en hiver, à cause du chauffage. Le mur végétal permet d’augmenter l’humidité dans la pièce, ce qui est bon pour la santé.
Y a-t-il une taille limite ?
Techniquement, il n’y a pas de limites. Nous avons créé des murs pour des particuliers qui vont jusqu’à 60 m2.
Comment procédez-vous ?
Nous utilisons des matériaux synthétiques recyclés : une fibre hydrophile optimisée pour sa capacité de rétention en eau, une mousse alvéolaire éliminant l’évaporation de l’eau et un polyéthylène microperforé empêchant la formation d’algues et de champignons.
Un système d’irrigation en circuit fermé complète cette économie en eau. Nous utilisons au maximum des plantes dépolluantes, nourries par un engrais totalement biologique ne polluant pas l’eau utilisée.
Est-ce difficile d’entretien ?
Il suffit de remplir la réserve d’eau une fois par mois. Une pompe se charge de réinjecter de l’eau régulièrement dans le cadre.
Est-ce un luxe ?
Un grand mur végétal reste onéreux. Mais on peut s’offrir un petit cadre, bien plus accessible.