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Ça ne donne pas envie
Dans une brochure intitulée « Produits ménagers : précautions d’emploi », l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) prévient : « Les produits ménagers contiennent des substances chimiques qui peuvent présenter des risques :
• Pour la santé : intoxication, allergies, brûlures, gêne respiratoire, etc.
• Pour l’environnement : pollution. »
Mais encore ? Il y a des tensioactifs issus du pétrole dans les détergents, de la soude dans les lessives, des parfums de synthèse, des additifs et des solvants dans les liquides nettoyants, des acides chlorhydriques ou sulfuriques dans les gels WC, du perchloréthylène ou du naphtalène dans les nettoyants pour moquette et tapis,de la soude caustique (qui peut déclencher des brûlures sur la peau et des yeux) dans les déboucheurs, des COV dans les produits antistatiques contre la poussière… Le tout étant au choix : allergisant, irritant, toxique, et parfois même cancérogène.
Vous avez remarqué tous ces sigles carrés, noirs sur fond orange (vraiment pas réjouissants), qui fourmillent au rayon « entretien » ? Une croix signale un produit irritant ou susceptible d’empoisonner. Une flamme, un produit facilement inflammable. Une goutte qui tombe d’une pipette et attaque la main, c’est un produit corrosif. Un poison et un arbre mort : un produit dangereux pour l’environnement. Une tête de mort : un produit gravement toxique. Bref, ça donne pas envie. A-t-on vraiment besoin de tout ça ? Bonne nouvelle : la réponse est non.
Manifeste anti-lingettes
1. Elles contiennent plus de produit que nécessaire, ce qui nous entraîne à la surconsommation.
2. Elles coûtent en moyenne 15 fois plus cher que leur équivalent en flacon.
3. Elles génèrent 20 fois plus de déchets.
4. Elles ne sont pas recyclables.
5. On peut sans problème les remplacer par des chiffons, éponges…Interview :
Bertrand Caron, Directeur commercial pour la France d’Ecover. www.ecover.comComment ont évolué les produits Ecover ?
Notre évolution est permanente, avec toujours le même objectif : substituer toutes les molécules de synthèse issues de la pétrochimie par des molécules naturelles minérales ou végétales. Notre laboratoire de recherche représente un très gros investissement. Nous avons par exemple trouvé en collaboration avec une université belge des tensioactifs (la base de tous les produits) entièrement naturels.
Comment mesurez-vous l’impact de vos produits sur l’environnement ?
Nous sommes toujours au-delà de 90 % de biodégradabilité dans les 28 jours, 93 % dans le cas d’un liquide vaisselle, par exemple.
Vos produits sont-ils aussi efficaces que les conventionnels ?
Si un produit est distribué, c’est que nous avons trouvé une alternative écolo au moins aussi efficace que le leader du marché. C’est une des raisons qui fait que nous n’entrons dans aucun cahier des charges des labels existants. Pour obtenir l’Ecolabel européen, il faut prouver la performance du produit, mais les exigences écologiques sont faibles. Et dans le cahier des charges d’Ecocert, le naturel est très présent, mais il n’y a aucun point sur la performance du produit. C’est pourquoi nous sommes en train de développer notre propre cahier des charges où seraient contrôlés et l’impact sur l’environnement et l’efficacité.