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    Sommaire

    Je chasse les mauvaises ondes

    Si vous avez un téléphone portable, si votre bureau est équipé en wi-fi, si vous regardez la télévision, vous êtes certain d’être entouré d’ondes électromagnétiques. Et si vous n’avez pas tout cet attirail, il est probable que vous le soyez quand même (car les antennes ne sont jamais très loin des habitations). Invisibles, les champs électromagnétiques, un milliard de fois plus fréquents qu’il y a 50 ans, ont peu à peu envahi notre quotidien.  On les accuse de développer des maux de tête, de perturber notre sommeil, de nous rendre dépressifs, de nous empêcher de nous concentrer…

    Nicolas Tesla (1856-1943), découvreur de ces ondes, est le premier à en faire les frais. Au début du xxe siècle, après plusieurs années à manipuler ces drôles de champs, le chercheur se met à souffrir du bruit et des vibrations jusqu’à devenir hypersensible à toute stimulation sensorielle. Depuis, près de 300 études menées au niveau international ont dévoilé la toxicité de ces ondes et mis en évidence les symptômes de l’inventeur. Les chercheurs d’Oxford ont montré qu’un bébé né à moins de 200 mètres d’une ligne à haute tension a 100 fois plus de « chances » de développer une leucémie qu’un nourrisson vivant à 600 mètres. Selon les scientifiques de l’Ohio, l’usage du téléphone portable, à raison de 4 heures d’utilisation par jour, provoque un ralentissement et un affaiblissement de 30 % des spermatozoïdes… En France, sur un plan institutionnel, on est une fois encore dans le déni. « Les dernières études publiées sur le sujet confirment l’absence de lien entre les symptômes décrits et les champs électromagnétiques », explique l’Afsset, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail.

    Pourtant, du côté des associations ce n’est pas le même son de cloche. Pour le consortium scientifique BioInitiative, « la plupart des limites existantes sur cette forme de rayonnement sont 1 à 4 000 fois trop clémentes pour protéger prudemment les personnes contre des effets défavorables sur la santé telles que : maladie d’Alzheimer et autres maladies neuro-dégénératives, problèmes de reproduction, troubles du sommeil, de l’apprentissage et de la mémoire, diminutions des capacités de réparation cellulaire… » En attendant que les experts s’accordent sur la nocivité ou non de ces omniprésentes ondes, mieux vaut limiter leur intrusion à la maison.

    Les principes de base ? Pas de télévision ni d’ordinateur dans les chambres. Pas plus que de téléphone portable sous l’oreiller pour se réveiller.

    Robin des temps modernes
    Bluetooth, téléphonie sans fil, portables : l’association Robin des toits passe au crible sanitaire toutes ces nouvelles technologies sans fil. On trouve sur le site plein d’informations pour comprendre l’hypersensibilité électromagnétique et apprendre à s’en protéger. www.robindestoits.org

    Wi-fi : prudence
    Finis les kilomètres de câble entre les ordinateurs et les modems. Aujourd’hui, dans la plupart des foyers équipés, le wi-fi, à base d’ondes électromagnétiques, a remplacé les fils. Si c’est assez pratique et esthétique, le procédé peut s’avérer toxique. Aussi, et toujours par précaution, on retient les recommandations du Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM).
    1) En cas de box wi-fi utilisée à domicile, avec un ordinateur fixe, désactiver l’option wi-fi et préférer un câble
    réseau pour relier l’ordinateur au modem.
    2) Ne pas laisser les enfants poser sur leurs jambes ou sur leur ventre un ordinateur portable connecté en mode wi-fi.
    3) Ne pas se positionner non plus entre la borne wi-fi et les ordinateurs qui s’y connectent, de façon à ne pas « couper » le faisceau en interposant son corps au milieu.
    4) Concernant les téléphones wi-fi, limiter le nombre et surtout la durée de vos appels en situation wi-fi.
    5) Éviter une exposition permanente en laissant fonctionner votre boîtier 24 heures/24. Débranchez-le chaque soir.

    Interview :
    Alain Lefranc, Bioélectricien, lefranc@bioelectricite.fr

    On parle beaucoup de la nocivité des ondes des téléphones portables ou des systèmes wi-fi, mais existe-t-il d’autres sources de champs électriques dans la maison ?
    Dès que l’on branche un appareil sur une prise, qu’il soit allumé ou non, il génère un champ électrique qui varie selon le type d’équipement et la distance à laquelle on se trouve (un micro-ondes émet 17 à 30 volts par mètre à 20 cm de l’appareil et seulement 2 V/m à 2 mètres). L’installation électrique elle-même est source de perturbations.
    Ces champs sont-ils nocifs ?
    Il est recommandé de ne pas être exposé à des valeurs supérieures à 5 volts par mètre dans les zones de repos (chambres notamment) et de 10 V/m dans les pièces à séjour prolongé (bureau). Au-delà, des pathologies peuvent se développer : troubles du sommeil, migraines, tensions, perturbation du système immunitaire… Ces valeurs sont normalisées dans certains pays voisins…
    Comment s’en protéger ?
    Pour agir sur ces champs, il est important de les connaître, et pour cela, seul le diagnostic d’un bioélectricien est valable. Il va repérer les zones sensibles et proposer de remplacer sur les lampes de chevet les interrupteurs classiques par leurs cousins bipolaires capables de couper intégralement le passage du courant. Installer dans le tableau électrique des interrupteurs automatiques de champ pour suspendre l’alimentation des circuits lorsqu’ils ne sont pas utilisés. Ou utiliser des câbles écrantés qui empêchent les champs électriques de se propager.
    Et si l’on ne possède pas encore tout cet attirail ?
    Le soir, il suffit de débrancher ou d’éloigner sa lampe de chevet et son radio réveil, ou de couper le fusible des chambres. On est alors sûr d’offrir 8 heures de repos à notre organisme, sans la moindre onde électromagnétique.