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- Le bio, la réponse santé
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- Les compléments alimentaires, est-ce toujours nécessaire ?
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- Leçons d’aromathérapie
- Les super pouvoirs des huiles essentielles
- Des preuves, toujours des preuves
- Cosmétique bio
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- Les ingrédients d’un cosmétique bio
- Le retour aux basiques : huiles végétales, eaux florales, huiles essentielles
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- Les massages, une histoire de corps
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- Quelles pratiques pour qui ?
Des preuves, toujours des preuves
Bon, tout ça c’est bien beau mais quand même, comment quelques petites gouttes d’huiles essentielles peuvent-elles guérir autant de maux ? Sur le sujet, la littérature scientifique est prolixe. Plus de 10 000 études et de nombreuses expériences en France comme à l’étranger confirment les intuitions de Gattefossé. On ne va pas toutes les relater mais plutôt vous donner quelques exemples. Pour désinfecter d’abord. En 1887, Chamberland ouvre le bal et démontre scientifiquement le pouvoir des huiles essentielles à phénols (origan, cannelle et girofle) sur le bacille du charbon. Quelques années plus tard, en 1922, les travaux des professeurs Morel et Rochaix montrent que l’extrait de lavande tue le bacille d’Ebert (typhoïde) et que les vapeurs d’huiles essentielles de citron, réputées sans pitié, sont capables d’éradiquer le méningocoque en 15 minutes et le pneumocoque en moins de 3 heures ! Depuis, on prend conscience que pour limiter les maladies nosocomiales, les huiles essentielles peuvent s’avérer de formidables alliées. Au CH de Sarlat, la diffusion régulière de ravintsara a permis de réduire considérablement le nombre d’infections pulmonaires contractées à l’hôpital.
Utiliser les huiles essentielles pour les enfants ?
La réponse est un non catégorique s’ils ont moins de 3 ans et sans l’avis d’un naturopathe. Optez plutôt pour les eaux florales, sans danger. Elles ont les mêmes principes actifs, en beaucoup plus dilués. Celles de camomille ou de fleur d’oranger pourront le calmer, l’hydrolat de fenouil lui donnera un coup de pouce pour digérer…Précautions d’utilisation
Ce n’est pas parce qu’elles sont conditionnées dans de petits flacons, qu’elles sont en vente libre et que leur utilisation semble basique qu’il faut les utiliser n’importe comment. Pour éviter les mauvaises surprises, on respecte les commandements suivants :
• Les huiles essentielles, tu dilueras : dans de l’huile végétale avant application sur la peau.
• Le dosage, tu respecteras : une goutte ce n’est pas deux. Super puissantes, les huiles essentielles exigent que l’on respecte strictement la posologie indiquée.
• Des enfants, tu les éloigneras : car s’ils se mettent à les boire au goulot, il faudra illico se tourner vers un centre anti-poison.
• Des femmes enceintes, tu les détourneras : comme des enfants de moins de trois ans et des femmes allaitantes car certaines peuvent provoquer des convulsions.
• S’exposer au soleil, tu éviteras : surtout après application d’huiles essentielles photosensibilisantes (notamment celles à base d’agrumes).À lire
Guide familial de la vie bio, Nathalie Cousin, Rustica Éditions.
1 000 astuces (dont quelques-unes sur l’aromathérapie) pour vivre bio au quotidien.
Pour combattre l’anxiété, les huiles essentielles font aussi leur effet. Au Japon, les cliniques d’aromathérapie sont de plus en plus nombreuses pour soigner le mal-être des patients. En Irlande, une étude rapporte l’expérience menée dans un service de neurologie où des tests en double aveugle ont été réalisés auprès de patients dépressifs et anxieux. Celle-ci révèle que les malades traités aux huiles essentielles de lavande, d’arbre à thé et de romarin ont retrouvé un état intérieur serein. Les autres non.