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    Sommaire

    Chacun sa voie

    Le point sur les trois gymnastiques douces ancestrales incontournables. Non seulement, elles nous réconcilient avec notre corps, mais en prime, elles nous rappellent que nous sommes partie intégrante de la nature. Elles sont en effet toutes les trois inspirées par l’observation des animaux, des arbres, du vent…

    Le yoga
    Il y a ceux qui pratiquent pour prévenir leurs problèmes de dos. Et ceux qui tendent à devenir de vrais yogis et pour qui c’est une philosophie de vie à part entière. Pour mille et une excellentes raisons, cette discipline indissociable de la culture indienne fait de plus en plus d’adeptes chez nous. « C’est une méthode élaborée depuis la plus lointaine antiquité pour aider les êtres humains à trouver le bien-être, le bonheur et l’unité dans leur corps et leur âme », peut-on lire sur le site www.lemondeduyoga.org. Dans le yoga, il est question d’unir des concepts contradictoires en Occident (les mots « joindre », « jonction » sont d’ailleurs à l’origine étymologique du mot yoga) : le corps et l’âme, mais aussi l’homme et l’univers, l’humain et le divin… Bref, le yoga nous aide à trouver « l’unité intérieure ».
    En pratique, dans un cours de yoga, on commence au sol, par se détendre et se concentrer sur sa respiration. Puis on enchaîne les postures, debout ou allongé, en travaillant la souplesse ou la tonicité sans jamais oublier le souffle. On peut éventuellement faire appel à des techniques de chant, de méditation, voire de visualisation. Et on sort de là avec un sentiment de flottement jouissif. Normal, notre « prana » (énergie) circule enfin librement dans notre corps.
    Il existe toutes sortes d’écoles, mais les puristes ne jurent que par le Hatha yoga, qui est la forme la plus couramment pratiquée chez nous. Appelé aussi « voie de la volonté », le Hatha yoga combine des exercices respiratoires (« pranayamas ») et des postures (« asanas ») : « l’arbre », « le cobra », « l’arc » ou la très célèbre position du « lotus » (jambes croisées, dos des mains posées sur les genoux, index et pouces reliés), idéale pour atteindre le « Samadhi » (réalisation de soi).

    À lire
    Génération Tao
    Un bimensuel sur les arts énergétiques

    Interview :
    Thierry Janssen - Chirurgien devenu psychothérapeute, auteur entre autres de « La Solution intérieure » (Fayard 2006, Pocket 2007)

    La preuve est-elle faite du lien entre notre état physique et mental ?
    La science s’est penchée sur les mécanismes qui s’opèrent entre la pensée, les émotions et l’activité du système nerveux, puis la sécrétion hormonale et les défenses immunitaires. Une pensée négative génère des émotions désagréables. Le système nerveux dit « sympathique » s’active et nous met dans un état de stress. Nous sécrétons de l’adrénaline qui active le cœur et entraîne des contractions musculaires, et du cortisol qui stimule le système immunitaire.
    Avec des pensées positives, nos émotions agréables activent l’autre partie du système nerveux, dite « parasympathique », qui relâche les tensions musculaires et stimule la régénération des cellules.
    Est-ce ainsi qu’agit la méditation ?
    Habituellement, une pensée en entraîne une autre. La méditation permet de casser cette chaîne qui mène vers le stress. Devenir témoin de nos pensées, s’ancrer dans l’instant, cela apaise et rééquilibre la balance entre le système nerveux sympathique de stress et le système parasympathique de détente. Et il est démontré que la méditation améliore nos défenses immunitaires.
    Réciproquement, notre corps peut-il agir sur notre santé ?
    De la pensée au corps, du corps à la pensée : l’information circule dans les deux sens. En réinstallant de la fluidité dans son corps on aide à refluidifier son esprit et, du coup, on agit sur sa santé.

    Le tai-chi-chuan
    On voit de plus en plus d’individus, dans les parcs de nos villes, faire des mouvements lents et fluides, en se balançant d’une jambe sur l’autre. Sans un mot, ils imitent « le serpent qui rampe » ou « la grue blanche qui déploie ses ailes ». Ou même, ils tentent de « séparer le ciel et la terre »… Le tai-chi-chuan est pratiqué par les Chinois de tous âges, chaque matin sur les places publiques. Et ce, depuis des siècles et des siècles. C’est un moine qui l’aurait inventé en observant un combat entre un oiseau et un serpent. Il s’agit d’un art martial dit « interne », car il n’implique aucun combat réel. On parle plutôt de « méditation en mouvement ». L’idée, c’est de faire circuler l’énergie de son corps et d’équilibrer les fonctions nerveuses, circulatoires et respiratoires. « Il aide à mieux intégrer son schéma corporel et coordonner ses mouvements, selon la Fédération française de wushu. L’entraînement du tai-chi-chuan permet au pratiquant de mieux faire circuler l’énergie, de la mobiliser et de l’utiliser à son gré pour se détendre, se recentrer et se défendre. »
    On le pratique en solo, contre un ennemi imaginaire. Mais certains exercices se font à deux : la poussée des mains (« tuishou ») permet d’apprendre à être attentif à son partenaire. Les plus expérimentés manient en prime des armes (épées, sabre, éventail…), comme des prolongements du corps. Le but du jeu est toujours le même : atteindre un mélange de concentration, de détente et de maîtrise de soi.

    La méthode Feldenkrais
    Parmi les nouvelles gyms du bien-être, cette méthode est incontournable. « Rien à propos de nos schémas de comportement n’est permanent, si ce n’est la conviction qu’ils le sont » : voilà le credo asséné par le physicien israélien Mosche Feldenkrais à la fin des années 30. Sa méthode aide donc chacun à rompre avec ses habitudes pour trouver le geste juste, tout en échappant aux tensions et douleurs et en développant un véritable art de bouger. Pour cela, Feldenkrais s’est inspiré des arts martiaux : un effort minimum pour un effet maximum. Chaque séance commence au sol, autour d’un thème unique : le basculement du bassin, le déroulement de la colonne vertébrale, l’ouverture de la cage thoracique. Guidé par la voix du professeur, chacun affine ses sensations, mesure le poids de ses membres sur le sol, note les différences de perception avant et après un étirement… Une fois debout, on a l’impression d’avoir un corps qui bouge avec intelligence et légèreté. www.feldenkrais-france.org

    La méthode Pilates
    C’est la gym des stars hollywoodiennes, mais ce serait dommage de n’en retenir que ça. Joseph Pilates (prononcez « Pilatesse » ou vous aurez l’air has been), un Allemand émigré aux États-Unis dans les années 20, était un gringalet qui rêvait d’avoir un corps d’athlète. Pour tâcher d’y parvenir, il touche un peu à tous les sports, fait de nombreuses recherches… Et finit par créer sa propre méthode, très inspirée du yoga, qu’il baptise « art du contrôle ». L’idée, c’est de se muscler en s’étirant (on travaille des jambes fines et musclées, vous comprenez maintenant pourquoi les starlettes adorent), à l’aide d’appareils munis de ressorts. En Pilates, on considère que toute la force vient du centre (abdominaux et fessiers) mais on sollicite chaque partie du corps. Les exercices sont lents et fluides. On travaille en profondeur et non en force, tout en contrôlant sa respiration. Idéal pour retrouver une silhouette harmonieuse et comprendre le fonctionnement de son corps.

    La green gym
    C’est une invention de l’Organisation de protection de l’environnement britannique (British Trust for Conservation Volunteers) et elle fait fureur puisqu’elle compte autour de 10 000 adeptes.
    À raison de trois heures par semaine, les « sportifs verts » commencent par quelques échauffements, avant d’entamer un marathon… du jardinage : ratisser, planter, débroussailler, tailler, etc. On finit par des exercices d’étirement et de relaxation. Les études scientifiques l’affirment : c’est bon pour la forme et pour le moral aussi. Et puis, elle est gratuite, ce qui ne gâte rien. Bref, par rapport au sport en salle, elle n’a que des avantages.

    Et l’anti-gymnastique, vous connaissez ?
    Elle « vous permet de retrouver la mobilité et la vitalité des muscles que les événements de votre vie vous ont conduit à rétracter, à raccourcir, à atrophier. Comment ? Par de tout petits mouvements extrêmement précis, qui correspondent à l’exacte physiologie de vos muscles sans jamais forcer sur leur amplitude. Par de tout petits mouvements, qui réveillent chacun de vos muscles, du plus grand au plus petit, du plus connu au plus méconnu, au plus oublié, au plus négligé, comme celui de votre cinquième orteil... En réveillant toutes les zones mortes de votre musculature, vous vous débarrassez d’une foule de douleurs et de raideurs musculaires et notamment de maux de dos qui vous tassent et bloquent vos élans. » www.antigymnastique.com

    À lire
    Le Tai Chi pour les Nuls, de Therese Iknoian et Marc Rozenbaum
    Éd. générales First.
    Pour s’initier aux postures de base, aux techniques de respiration fondamentales, et se lancer dans les premiers enchaînements.

     Le qi gong
    Cette fois, l’énergie qu’il faut faire circuler s’appelle le « qi » (prononcez « tchi ») et nous sommes encore en Chine. La Chine millénaire : les racines du qi gong (« tchi kong ») ont en effet près de 5 000 ans. C’est une des cinq branches de la médecine traditionnelle chinoise, au même titre que l’acupuncture. Mais l’aspect philosophique est très présent avec les influences du bouddhisme, du taoïsme et du confucianisme. En pratique, on enchaîne des postures statiques méditatives et des mouvements lents et fluides. Les exercices respiratoires sont continus et on tâche en sus de contrôler sa pensée pour diriger le fameux qi (l’énergie) à l’intérieur du corps.
    Beaucoup apparentent le qi gong à une médecine douce, tant sa pratique permet de prévenir les maladies. L’effet est positif sur les muscles, le squelette, mais aussi sur certains troubles comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, les rhumatismes, etc.
    Vous êtes sceptique ? Eh bien, sachez qu’en Allemagne et en Suisse allemande, les cours de qi gong sont remboursés par la sécu !


    Bien être au naturel