Connectez-vous à votre compte pour ajouter un favori à votre liste d'envies.
- Bien-être au naturel
- Vivre et se soigner avec les plantes
- Une cosmétique bio à deux vitesses
- Plusieurs visages, différents usages
- Maladie des villes
- Les huiles du plaisir
- Le bio, la réponse santé
- Des plantes à boire et à croquer
- Cosmétique bio versus cosmétique industrielle
- Alimentation et industrie, les sœurs ennemies ?
- Chacun sa voie
- Des techniques ancestrales faites pour nous
- Du végétal à la verticale
- Un secteur qui fait boom
- Soyons terre à terre
- Rester connecté à la nature
- Retour au végétal
- Et dans tous les recoins
- Phytothérapie et équilibre alimentaire
- Retour aux ingrédients de base
- Les compléments alimentaires, est-ce toujours nécessaire ?
- L’aromathérapie
- Leçons d’aromathérapie
- Les super pouvoirs des huiles essentielles
- Des preuves, toujours des preuves
- Cosmétique bio
- Deux philosophies qui s’opposent
- Les ingrédients décriés
- Les ingrédients d’un cosmétique bio
- Le retour aux basiques : huiles végétales, eaux florales, huiles essentielles
- Les massages
- Les massages, une histoire de corps
- Quel massage pour votre plumage ?
- Quelles pratiques pour qui ?
Retour aux ingrédients de base
Comment un petit cube doré plongé dans de l’eau peut-il remplacer un oignon, un clou de girofle, un bouquet garni, une queue de bœuf, un verre de vin et des heures passées devant un chaudron ?
Par la magie d’un cocktail de glutamate, d’inosinate et de guanylate de sodium, exhausteurs de goût de leur état. Comment un yaourt peut-il se conserver des mois sans tourner au vinaigre ? Grâce aux conservateurs et aux anti-oxydants. Comment une crème à la pistache peut-elle arborer une robe si verte ? Par les colorants évidemment. Les additifs alimentaires sont les alliés des plats préparés et des produits transformés. Normal, ils peuvent, à moindre coût, décupler leur goût, les raffermir, les colorer, les gélifier, les sucrer, bref les rendre plus attrayants. En France, « seulement » 354 sont autorisés (aux États-Unis, ils sont plus de 3 000 !). On les reconnaît à un nom de code présenté sur les étiquettes qui commence par la lettre E (comme Europe) suivie de 3 chiffres (de 100 à 180 pour les colorants, de 200 à 283 pour les conservateurs, de 620 à 949 pour les exhausteurs de goût...). Faut-il tous les abattre ? Pas forcément car les 354 ne présentent pas tous des risques pour la santé. Certains sont même parfaitement naturels (l’E406 n’est autre que l’agar agar, un gélifiant naturel issu d’une algue, l’E901 de la cire d’abeille). En revanche, on oubliera tous ceux qui, un jour ou l’autre, ont défrayé la chronique médicale.
À savoir :
• l’acide benzoïque (E210), développeur d’allergies : conservateur prisé des boissons aromatisées et des confitures allégées ;
• les parabènes (E214 – E219), conservateurs maintes fois décriés, car supposés cancérogènes possibles ;
• le BHA et le BHT (E320 et E321), cancérogènes possibles : anti-oxydants que l’on retrouve dans les soupes, les sauces et les gâteaux ;
• les glutamates (E620-E625), provocateurs de maux de tête, d’allergies : exhausteurs de goût des chinoiseries, des produits apéritifs et des aliments au goût fumé.Manger complet, c’est meilleur pour la santé
Savez-vous que le sucre complet permet de lutter contre les caries ? Que la farine complète renferme des tas de minéraux alors que sa cousine au teint pâle les a quasiment tous éliminés ? Que le sel gris marin est bourré de potassium, de calcium, de zinc, de magnésium et de fer pendant que le sel industriel ne compte que calcium (2 %) et sodium (à plus de 98 %) ?
Manger complet, c’est faire le plein de vitamines, de minéraux et d’énergie. Le hic, c’est qu’aujourd’hui dans nos assiettes, les plats sont de plus en plus raffinés. Dommage, car en subissant de nombreuses opérations mécaniques et chimiques, ils en perdent leurs qualités nutritionnelles. Les naturopathes les affublent du triste quolibet « aliments morts » en opposition aux aliments vivants qui n’ont subi aucune transformation et qui sont incroyablement riches en minéraux, vitamines et oligo-éléments.
Allez, pour faire le plein de santé, on s’offre dès que possible du pain, des pâtes, des céréales, du riz, du sucre… complets, s’il vous plaît.Graines germées, les pousses qui montent qui montent
Voilà les stars de l’alimentation vivante : les graines germées. Ces petites graines que l’on fait pousser de quelques centimètres comme aux fêtes de la Sainte-Barbe sont de merveilleux concentrés de vitalité.
Leur intérêt réside dans le fait que, pour germer, les graines réduisent tous leurs composants complexes en nutriments directement assimilables.
L’amidon est transformé en sucres simples – fructose et glucose, les protéines en acides aminés et les matières
grasses se trouvent découpées en acides gras et en sucres. Pour l’organisme, c’est tout bénéf’.
Cette pré-digestion lui permet d’assimiler tous les nutriments essentiels sans avoir aucun effort à fournir. Autre atout non négligeable de ces petites graines, en germant elles décuplent leurs valeurs nutritives : on
y trouve jusqu’à 7 à 8 fois plus de vitamines, mais aussi davantage de phosphore, de calcium, de potassium, de
cuivre… Et même de protéines.
La preuve : 100 g de blé germé contiennent plus de protéines (27 %) que 100 g de viande (20 %). Convaincu ?Mono-diète pour maxi-résultats
Alain Souchon avait raison, « on est foutus, on mange trop ». Alors quelques jours dans l’année, il est de bon
ton de mettre notre machine au repos.
À la place de l’immuable entrée-plat-dessert, offrons à notre organisme un seul aliment en quantité illimitée. La cure de raisin que l’on conseille au moment des vendanges, permet de revitaliser et de détoxifier l’organisme. Celui-ci n’ayant quasiment plus aucune tâche à effectuer peut se charger d’éliminer les toxines accumulées depuis des années. En quelques jours, selon les témoignages recueillis, la peau devient plus belle, les insomnies font partie du passé, on se sent plus dynamique, plus léger. Radieux quoi ! Si la cure de raisin reste la plus fréquente, certaines personnes pratiquent également une monodiète de pommes, de quinoa, de riz…
À pratiquer juste une journée ou plusieurs semaines, selon la disponibilité (il faut pouvoir se reposer) et la motivation.À lire
Graines germées, Valérie Cupillard, Éd. La Plage
Plein d’idées pour cuisiner les graines germées.