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- Vivre et se soigner avec les plantes
- Une cosmétique bio à deux vitesses
- Plusieurs visages, différents usages
- Maladie des villes
- Les huiles du plaisir
- Le bio, la réponse santé
- Des plantes à boire et à croquer
- Cosmétique bio versus cosmétique industrielle
- Alimentation et industrie, les sœurs ennemies ?
- Chacun sa voie
- Des techniques ancestrales faites pour nous
- Du végétal à la verticale
- Un secteur qui fait boom
- Soyons terre à terre
- Rester connecté à la nature
- Retour au végétal
- Et dans tous les recoins
- Phytothérapie et équilibre alimentaire
- Retour aux ingrédients de base
- Les compléments alimentaires, est-ce toujours nécessaire ?
- L’aromathérapie
- Leçons d’aromathérapie
- Les super pouvoirs des huiles essentielles
- Des preuves, toujours des preuves
- Cosmétique bio
- Deux philosophies qui s’opposent
- Les ingrédients décriés
- Les ingrédients d’un cosmétique bio
- Le retour aux basiques : huiles végétales, eaux florales, huiles essentielles
- Les massages
- Les massages, une histoire de corps
- Quel massage pour votre plumage ?
- Quelles pratiques pour qui ?
Retour au végétal
D’autant que ça n’est pas si compliqué. Il suffit parfois de mettre un peu de végétal dans sa vie. Une petite promenade dans un parc et tous les compteurs reviennent au beau fixe. Vous voulez des preuves scientifiques ? En 2007, l’université d’Essex en Angleterre publiait une étude intitulée « Écothérapie. L’agenda vert pour la santé mentale » (Ecotherapy. The Green Agenda for Mental Health). Les chercheurs y comparaient les effets sur l’estime de soi, l’humeur et la joie de vivre d’une promenade dans la nature et d’une séance de shopping en centre ville. Bilan des courses ? Dans le groupe « promenade au vert » : 90 % affirment que leur estime de soi est renforcée, 71 % se déclarent moins déprimés et beaucoup se disent aussi moins tendus, moins fatigués, etc. Dans le groupe « shopping », la tendance est inverse : 44 % ont perdu de l’estime de soi, ils sont plus tendus, plus fatigués, de moins bonne humeur…
Bref, puisque c’est prouvé scientifiquement, ne nous en privons pas. Au moindre blues, filons sans complexe embrasser un arbre, allons faire la conversation avec les plantes de notre balcon tout en les bichonnant. Et militons comme les chercheurs de l’université d’Essex pour le droit au vert pour tous. Les scientifiques concluent en effet leur étude par un des points suivants : « l’inégalité d’accès aux espaces verts devrait être considérée comme une question de droits de l’homme, justice sociale et discrimination ». Absolument !
Luminothérapie
On aimerait bien suivre les rythmes des saisons et hiberner comme des ours en hiver…À défaut, pour garder la forme même quand le soleil se couche à 17 heures, on peut recourir à la luminothérapie.
En exposant sa rétine à une lumière d’une intensité de 10 000 lux, on régule la sécrétion d’hormones et on lutte contre la dépression hivernale.Interview :
Pierre Rabhi (Pionnier de l’agriculture biologique, écrivain et penseur)
Dans son dernier livre, Manifeste pour la terre et l’humanisme (Éditions Actes Sud), il énumère huit propositions pour « un changement de paradigme ».• « Respecter la vie sous toutes ses formes et particulièrement les créatures compagnes de notre destin, qui ont été si précieuses tout au long de notre histoire et auxquelles nous, êtres humains, devons tant.Au monde animal en particulier est imposée une condition d’oppression et de violence moralement illicite. »
• « Respecter et prendre soin de la terre à laquelle nous devons notre vie et notre survie, ainsi qu’à tous les biens communs indispensables : l’eau, la biodiversité sauvage et domestique, les savoirs et les savoir-faire utiles à l’accomplissement de tous… En remettant les pieds sur terre et en nous reconnectant à la nature, nous pouvons retrouver le goût de ce lien si vital et le sentir en nous. »
• « Considérer la modération, la sobriété comme un art d’être en harmonie avec soi-même, les autres et la nature. Il s’agit d’une remise en question réfléchie du “progrès”, d’un acte conscient de libération de l’obsession du manque générateur d’angoisse, de violence et d’injustices intolérables. »
À lire
Le Grand livre de l’Essentiel, Éd. Albin Michel.
On y puise mille et une idées pour « mieux vivre et donner du sens au quotidien ».