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Les ingrédients décriés
• Les huiles minérales comme la paraffine, fabriquée à partir du pétrole (Code INCI : Paraffinum Liquidum). Elles ne laissent pas respirer la peau et leur fabrication est polluante.
• L’huile de silicone (INCI : Dimethicone). Elle n’est pas forcément mauvaise pour la peau, mais elles ne sont absolument pas biodégradables.
• Les parabènes (INCI : Paraben) : on les soupçonne d’intervenir dans la formation de cancer (notamment celui du sein), on leur reproche également des effets allergisants.
• Le phénoxyéthanol et le formaldéhyde (ce dernier classé cancérigène certain) sont deux autres conservateurs interdits en bio.
• Tous les ingrédients en PEG dans la liste INCI, des émulsifiants et des solvants qui sont obtenus à partir d’un gaz toxique.
• Les muscs synthétiques qui parfument mais peuvent être aussi irritants pour la peau. Certains sont par ailleurs reconnus cancérigènes.
• Les phtalates qu’on retrouve encore une fois dans les parfums. Ils sont suspectés de perturber le système hormonal et la croissance des organes sexuels.
• Les colorants azoïques, très présents dans le maquillage, qui peuvent franchir la peau et dont certains sont soupçonnés d’être cancérigènes.
• L’EDTA (Éthylène-Diamino-Tétra-Acétate), très polluant et douteux sur le plan toxicologique (il fixe les métaux lourds).
Petit manuel pour savoir lire l’INCI
1) Chausser ses lunettes, l’International Nomenclature of Cosmetic Ingredients, commun à toute l’Europe, est bien souvent écrit en tout petit sur les emballages.
2) Réviser son anglais, son latin et ses manuels de chimie, sans quoi, vous ne reconnaîtrez pas les noms des matières premières.
3) Savoir que les ingrédients sont donnés dans un ordre décroissant, en fonction de leur quantité. En premier bien souvent, Aqua : de l’eau !
4) Les ingrédients qui sont à moins de 1 % du total peuvent être donnés dans le désordre, à la fin. Une règle qui permet aux fabricants de mettre en avant un ingrédient qui est pourtant en quantité infinitésimale dans la formule.
5) Certains fabricants du bio (Doux me, Weleda…) font un effort de transparence en traduisant en français leur formule sur l’emballage. Merci à eux. Pour déchiffrer toutes les autres listes, on peut s’aider du précieux livre de Rita Stiens, La vérité sur les cosmétiques (Éd. Leduc.s) ou de son site sur lequel on peut savoir en 2 clics si l’ingrédient est inoffensif : www.laveritesurlescosmetiques.comVérité sur les cosmétiques, le site
Rita Stiens, auteur du best-seller La vérité sur les cosmétiques (éditions Leduc.s), a ouvert un site. Elle y publie son précieux dictionnaire des ingrédients et l’on peut donc y contrôler toute la composition de ses produits.
www.laveritesurlescosmetiques.comÀ lire
Cosmétiques naturels, d’Hélène Baron et Tiphaine Chagnoux Éd. Sully.