Pour une santé de fer

• Ostéopathie pour bébé
Soumis à l’épreuve de l’accouchement, le crâne d’un nouveau-né a pu être déformé. Un ostéopathe peut remettre les choses dans l’ordre. Quand bébé ne dort que d’un côté, qu’il prend des positions curieuses (cambrure, crispations…), un examen peut être judicieux, même dès la sortie de la maternité.

• Phytothérapie
Les tisanes peuvent être données à l’enfant assez tôt. Pour les voies respiratoires, des tisanes de thym ou d’eucalyptus sont de grands classiques. Pour apaiser un enfant le soir, la fleur d’oranger, la passiflore, la verveine ou le tilleul sont bienvenus. Enfin, pour digérer, l’anis ou le fenouil sont réputés.

• Aromathérapie
Les huiles essentielles ne doivent pas être manipulées à la légère. Hautement actives, elles sont déconseillées pour les enfants en-dessous de 3 ans. Mais pour assainir l’atmosphère (arbre à thé, eucalyptus radiata…) ou apaiser un enfant (lavande, orange douce, mandarine…), elles sont particulièrement efficaces en diffusion à froid quelques minutes dans la chambre en l’absence de l’enfant.

• Homéopathie
Les remèdes homéopathiques sont sans toxicité. Ils peuvent donc être administrés aux enfants. Les indications visent essentiellement les petits maux de la sphère ORL, les problèmes digestifs, l’anxiété et les difficultés à s’endormir.

De la douceur, rien que de la douceur
Le sébum, qui protège la peau, est produit par les glandes sébacées. Or celles-ci n’atteignent leur maturité que vers 8 ou 10 ans. C’est pourquoi la peau d’un enfant, plus fine et plus fragile, a besoin d’ingrédients très doux pour ne pas être sujette à irritations.

Les labels de la cosmétique bio :
• Cosmébio : 95 % des ingrédients sont d’origine naturelle (végétale ou minérale ; les seuls produits animaux autorisés sont ceux dérivés du lait et des produits de la ruche).
• Pour le label BIO, au moins 90 % des ingrédients végétaux doivent être bio et au moins 10 % du total de la formule doit être d’origine biologique.
• Pour le label ECO, c’est au moins 50 % des ingrédients végétaux et au moins 5 % du total de la formulation qui doivent être cultivés en bio. Parfums de synthèse, silicone, OGM et la plupart des conservateurs sont bannis des formules.
• Pas de tests sur animaux.
• BDIH : ce label allemand n’exige pas de pourcentages précis en bio. Les autres garanties sont comparables au
cahier des charges Cosmébio.
• Nature & Progrès : pour apposer cette mention, les fabricants doivent respecter le cahier des charges pour au moins 70 % de leur offre produit. Des exigences concernent également le respect de l’environnement au stade de la production.
www.cosmebio.org
www.natureetprogres.org
www.kontrollierte-naturkosmetik.de

À lire
J’élève et soigne mon enfant avec les méthodes naturelles, Dr Suzanne Preney,
Éd. Sully. Problèmes de santé, sommeil, alimentation…
L’auteure, pédiatre et homéopathe, livre toutes les astuces naturelles pour aider son enfant à rester en pleine forme.

L’aromathérapie pour les enfants, Nelly Grosjean, Éd. 5 ml.

Les composants cosmétiques à éviter
Sans prétendre à l’exhaustivité, voici quelques-unes des substances les plus préoccupantes à éviter :
• phenoxyethanol, un solvant et conservateur ;
• tous les mots se terminant par –paraben, des conservateurs ;
• BHA / BHT, conservateurs ;
• DMDM hydantoin, un libérateur de formaldéhyde ;
• paraffinum liquidum, une huile minérale issue de la pétrochimie ;
• PEG et PPG, émulsifiants et solvants issus de gaz toxiques ;
• tous les mots se terminant par –icone, qui sont des silicones, comme dimethicone.